En réponse à « l’estétisation de l’art aliénant de la réalité », Rik Vermeersch (1949) débute en 1967 par le dessin et la peinture de personnes dans leur apparence quotidienne. Il puise ses sujets dans des magazines et des journaux dans lesquels il considère les gens comme un « objet » plutôt que comme un « sujet ». De plus, c’est à lui seul de faire la « présence ». Le « salut » si typique de son œuvre devient alors de plus en plus clair.
Ses dessins et peintures ont pris un caractère plus numérique depuis 1970. A la grande surprise du peintre lui-même, cette technique présente une identité analogue avec la structure de l’image d’une impression informatique.
A partir de 1980, il commence à alterner son travail de dessin et de peinture avec la sculpture.
En raison du « surplus érotique », la femme est devenue au début des années 1990 le thème principal de Vermeersch. La photographie est à la base de son dessin, de sa peinture et de sa sculpture. Il photographie lui-même ses modèles dépouillés du plus de « subjectifs » possible. Ils posent nus, de face, sans mouvement ni environnement, avec une expression faciale qui repousse les sentiments.
Depuis 2006, le modèle apparaît dans un environnement réel dans son travail de dessin et de peinture. Moins absolu maintenant est le nu féminin statique comme motif principal, elle partage sa place avec des portraits – de magazines et de journaux, entre autres – de personnes masculines et féminines en mouvement ou habillées
Rik Vermeersch nous montre un réalisme relativisant qui se situe constamment entre la forme physique individuelle d’une part et la non-forme implacable et spirituelle d’autre part.
Tel que trouvé et traduit sur : http://www.rikvermeersch.be/