Peintre et plasticien, C.leg travaille depuis maintenant plusieurs années le clair-obscur à la recherche de ce qui reste en nous le plus impropre à la lumière, au-delà des leurres et des abandons, l’entropie qui accompagne l’antagonisme éternel d’Eros et de Thanatos.
Cette lutte acharnée que les expressionnistes à leur manière traduisent si bien dans la distorsion et l’informe, est un objet difficile à aborder pour un peintre au travail réaliste tant l’opposition reste forte entre réalisme et expressionnisme.
Comme si cette intériorité ne pouvait se révéler que cachée, reléguant à une relative confidentialité tout un courant pictural impropre à notre contemporanéité.
C’est donc tout naturellement, après un long travail de peinture informelle, magmatique (comme A. Erhenzweig l’a peut-être appelée), qui a été exposée en France et à l’étranger, que C.leg, dans une démarche figurative, poursuit son travail autour de cette question de forme et de contenu. Des questions qui, bien que de tout temps au cœur de la problématique artistique, sont aujourd’hui exacerbées par nos sociétés clinico-esthétiques, obsédées par l’apparent besoin de présentation, de conditionnement, du visible au sensible.